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Terre – Une exposition qui réunit 3 artistes à la Maison Galerie Laurence Pustetto

28 avril 2022
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Après l’exposition Paradoxe qui a ouvert la saison 2022 de la Maison Galerie, Laurence Pustetto s’inscrit pour la première fois dans un partenariat avec le festival Philosophia. En écho au thème TERRE du festival et au travail du philosophe Gilles A.Tiberghien, trois artistes sont invitées, trois Gaïa qui chacune, de façon singulière, interroge cette terre.

Claire Roger travaille la matière. Par une technique unique de la céramique, un savoir-faire qui lui est propre, elle teint l’argile dans la masse puis par découpage et assemblage, elle crée des volumes aux graphismes abstraits, dont les motifs prennent formes pour nous raconter de magnifiques épopées.

© Claire Roger

Cristine Guinamand nous plonge dans un monde imaginaire à la fois merveilleux et dangereux. Ses toiles monumentales peintes à l’huile délivrent un univers végétal et animal immergé dans les profondeurs du temps, de nos peurs et de nos fascinations. Il y a quelque chose de très primitif et de très sophistiqué tout à la fois dans son oeuvre. Des forces invisibles s’y affrontent, la puissance du monde et sa complexité y sont palpables.

Mystérieuses clavaires ou Paradis Perdu, © Cyrille Cauvet

Karinka Szabo-Detchart interroge depuis des années notre rapport à la Terre, plus phagocytée qu’habitée par l’homme. L’artiste construit les fossiles de notre temps, une “probabilité d’archéologie du futur” constitués de nos déchets (indestructible plastique) issus de l’industrie du pétrole. Ses photos-montages mêlant univers végétal et perspectives architecturales assemblent quant à elles, deux mondes antithétiques, qui alimentent cette même question. Pourtant, l’esthétisme qui en ressort rend notre perception étrangement cruelle. Des premières traces de vie sur terre, aux deux continents de plastique que l’homme a réussi à créer en moins de 100 ans, les œuvres de Karinka Szabo-Detchart sont un plaidoyer.

© Karinka Szabo-Detchart

L’esthétique est une composante puissante dans les œuvres de ces trois femmes. Leurs perspectives propres se complètent étonnamment, pour offrir toute la beauté que la terre inspire et donne généreusement. Le dialogue avec la philosophie va de soi.

À propos de la Maison Galerie

Lieu unique dédié à l’art, à l’artisanat et au design, la Maison Galerie Laurence Pustetto est un véritable écrin pour défendre les artistes, qu’ils soient confirmés ou en devenir.

C’est au cœur de Libourne, rue Thiers, qu’une porte de verre et d’acier laquée de noir s’ouvre sur le hall d’entrée, dallé de grès noir et blanc. Dans cette maison du XIXsiècle investie par Laurence Pustetto, c’est tout un univers artistique et esthétique qui se dessine, valorisé par une mise en scène d’œuvres, d’objets et de mobiliers minutieusement choisis. La galerie se déploie sur deux étages, et dévoile par petites touches les sources d’inspirations de son hôte, sa sensibilité, et sa vision de l’art où dialoguent leurs différentes influences.

© Marie Houssay

La Maison Galerie Laurence Pustetto se veut un lieu de générosité et d’exigence, un lieu d’échange et de partage, d’acceuil et d’émotion, qui s’enrichit au fil des saisons, d’évènements artistiques, musicaux, littéraires ou gustatifs. Entre découvertes et émotions esthétiques, cette Maison Galerie est érigée pour que perdurent les rencontres entre les collectionneurs et les artistes, afin de favoriser leur diffusion. Bien au-delà des nécessités d’adaptation au marché de l’art dématérialisé, Laurence Pustetto, défend la matérialité de l’oeuvre d’art à vivre, donnant une intériorité et une émotion, qui manquent parfois.

Depuis son ouverture en 2020, la galerie s’inscrit dans une dynamique consacrée à ancrer ce lieu unique en Gironde, en établissant des partenariats avec les acteurs locaux. Dans une perspective plus large, la Maison Galerie prépare sa participation aux salons d’art contemporain, vitrines indispensables pour défendre les artistes économiquement. Par ailleurs, Laurence Pustetto oriente sa réflexion vers un choix thématique annuel, fil rouge des expositions qui rythment les saisons, afin de mener une réflexion vitale dans notre siècle de révolution climatique, sociétale et digitale.

L’année 2022 annonce deux expositions monographiques (Chemins d’errances, et Feuilles d’équinoxe), trois expositions collectives (ParadoxeTerre et Les inédits), et une exposition hors les murs des œuvres monumentales de l’artiste Marc Petit, accueillie par le Château de La Rivière. 

[Source : communiqué de presse]

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